Des savoirs disparaissent
lentement mais sûrement des programmes scolaires. Le latin et le grec ancien
sont de moins en moins enseignés, pour que nous ne comprenions plus d'où vient
notre langue et que nous acceptions sans broncher une novlangue digne de 1984.
L’enseignement de la
philosophie se passe de plus en plus des auteurs classiques et se fait
uniquement par des traductions. Les Italiens disent « traduttore,
traditore », traducteur, traître. Ce n'est pas pour rien que l’État
enseigne de moins en moins le latin, le grec ancien et l'allemand, c'est pour
que nous ne puissions plus aller à la source du savoir par nous même, que nous
n'ayons plus les outils intellectuels pour critiquer le pouvoir.
Les économistes ne
connaissent plus que le libéralisme dans sa forme contemporaine abstraite, mais
ne voient ni sa critique la plus efficace, Marx, ni l'histoire de la monnaie
qui leur permettrait de toucher du doigt la crise actuelle.
La situation n'est pas
meilleure en histoire, car le ministère décide de faire disparaître des grandes
figures, celles de François Ier, Louis XIV et de Napoléon, des hommes avec un
destin, une vision et qui ont tous à un moment ou un autre voulu réformer la France. Ainsi, l’État fait disparaître des consciences collectives ces figures de proue qui
peuvent tout changer, pour nous faire croire que finalement, un seul homme ne
peut pas tout changer.
La Révolution et l'Empire,
deux grandes épopées faites de courage, de sacrifice et d'espoir seront rognés
pour étudier les grands courants commerciaux des XVIII et XIX ème siècle, ou
comment ne voir le monde qu'à travers le prisme de l'argent pour oublier que
parfois, l'homme peut être plus grand.
L’État veut inscrire en nous
la soumission à son ordre et rendre impossible la contestation.
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