20 juil. 2012

La théorie du genre reconnue à Bordeaux III

Communiqué du Forum Étudiant

Alors que des millions de jeunes sans emplois découvrent qu'ils sont inadaptés au marché de emploi car la formation qu'ils ont reçue - et payée! - ne correspond pas aux attentes du monde du travail, l'université française continue sa dérive idéologique bobo.

Dernier exemple en date, la création à l'université de Bordeaux III d'un diplôme sanctionnant l'étude de la "théorie du genre", sorte de postulat gauchiste plus que fumeux mais ô combien politiquement correct affirmant que la nature de l'homme ou de la femme ne relève pas de son sexe mais de son choix d'appartenir à tel ou tel genre.

Ainsi le Forum Etudiant constate que certains présidents d'universités, en l'espèce Patrick Brun, sont plus préoccupés par leurs lubies politiques que de fournir d'authentiques clefs de réussite aux étudiants, au mépris de leur mission. Mais il est vrai que ce genre de personnage, drapé dans leur sentiment de supériorité "universitaire", est largement à l'abri du besoin et de la précarité, à l'inverse des étudiants qu'ils sont censés former. 

Ce type de dérapage démontre donc que l'université française est malade:

En termes de crédibilité: à quel poste pourra prétendre un "diplômé de genre"? En quoi un bac +5 de "genre" sera-t-il compétent? Et à l'échelle internationale? C'est le sérieux des diplômes français qui est remis en cause.

En matière de laïcité: la théorie du genre n'est qu'une théorie, issue de milieux militants minoritaires gauchistes et/ou homosexuels, américains essentiellement: elle mérite d'être étudiée - parmi d'autres - dans un cours d'histoire des idées, sans plus. Le fait d'en faire une matière à part entière revient à lui conférer une autorité, ce qui est absolument discutable.

Plus généralement, en s'éloignant de sa mission qui n'est pas d'être un champ d'expérimentation pour gauchistes en mal de public, mais d'être l'élément moteur de l'ascension sociale de tous les jeunes français, ce qui est déjà loin d'être le cas et ne va pas s'arranger avec ce genre de farce.

Le Forum Etudiant demande donc que ce type de master soit abrogé et que les professeurs qui se sont fait les porteurs de ce  type de propositions utilisent leur imagination et leur énergie pour rendre à l'université sa vocation première: former et non déformer.

5 juil. 2012

Piero San Giorgio et Michel Drac interrogés par Street Press


17 juin 2012

23 juin : tous à Lyon !

Le Forum Etudiant répondra présent à l'appel des Jeunesses Nationalistes !


12 juin 2012

Forum Etudiant présent !

Le Forum Étudiant était aux côtés du CIDUNATI!

Arcachon : des marchands en colère

Après l'éviction de l'un des leurs du marché extérieur, les commerçants non sédentaires, mécontents de la gestion de la Ville, ont manifesté mercredi dans les rues
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Pas très nombreux… mais très résolus ! Hier après-midi, des commerçants non sédentaires, conduits par la Confédération intersyndicale de défense et d'union des travailleurs indépendants (Cidunati), et son président départemental, David Baptista, ont bruyamment manifesté leur désaccord avec la municipalité arcachonnaise, tout d'abord sur le parvis de la gare puis dans les rues, en organisant une opération escargot.

Une « manif » à la veille du premier tour des législatives ? David Baptista n'y va pas par quatre chemins : « Nous voulons faire connaître aux Arcachonnais tous les tracas que la Ville, dont son maire, Yves Foulon, candidat UMP, et le délégataire font aux commerçants. Cela concerne le nouveau marché extérieur, de plein air, où un commerçant vient d'être évincé, une fois de plus. »

« Un abus de pouvoir »

La goutte d'eau qui a fait déborder le vase date du 8 mai dernier : « Nous venons depuis des années sur le carreau du marché, expliquait hier Patrick Cejchan, vendeur de fraises. Or, ma femme a été priée de plier bagage ce jour-là. Nous venons de Dordogne, j'achète mes fraises à un producteur, j'ai le papier le prouvant, mais on nous explique que si le producteur en personne n'est pas là, on ne peut pas s'installer ! » Le commerçant a fait établir un constat d'huissier : « Juste pour savoir si les autres marchands alimentaires, à l'extérieur sont eux, producteurs… »

David Baptista, hier, élevait fortement la voix : « Sous prétexte que les produits qu'ils vendent ne sont pas autorisés sur le marché ou que le marché est réservé aux producteurs, ils sont refoulés. Or, ce n'est pas un marché de producteurs, car c'est un autre statut. Des lois existent, il faut qu'elles soient appliquées. C'est un abus de pouvoir de la part du maire. Et l'exemple de ce commerçant n'est pas le seul. La marchande d'asperges, qui venait depuis 1989, a, elle aussi, été refoulée. J'ai essayé d'avoir un rendez-vous avec le maire. Nous avons attendu un geste jusqu'au dernier moment. Il n'a pas voulu nous recevoir. »

Le président du Cidunati est membre de droit de la commission halles et marchés d'Arcachon (lire ci-dessus la réaction d'Yvette Maupilé, adjointe déléguée à l'Économie) : « Le règlement ? Je fais des remarques qui ne sont pas prises en compte. Il n'y a jamais de compte rendu », assure David Baptista.

« Nous reviendrons »

Hier, les commerçants réunis autour de leur président le disaient : « En plus, il y a de la place sur le marché extérieur, c'est donc une atteinte au droit de travailler ! Et que dire du prix des droits de place à l'extérieur, exorbitants. Il y a eu une pétition, mais les gens ont peur d'être virés. »

Hier, et en marge de la manifestation, Alain Rigolet, candidat divers droite aux législatives, est venu soutenir les commerçants « comme je l'ai fait lorsque ceux de l'ancien marché ont été écartés. En un an, voilà trois fois que les Arcachonnais descendent dans la rue pour se faire entendre, entre le Pôle océanographique et le marché… »

De leurs côtés, Maurice Granet et Vital Baude, « au titre de conseillers municipaux » déploraient le conflit : « Dès le 30 mars, nous avions dénoncé cette privatisation du marché qui ne pouvait qu'annoncer des soucis avec les commerçants. Une telle structure ne se gère pas comme un supermarché. Il faut de la considération et de l'écoute. Et nous avons une pensée pour les cinq commerçants qui ont été virés de l'ancien marché. »
Quant à David Baptista, il l'assure : « Nous espérons que des décisions seront prises, sinon nous reviendrons. »

Source : cidunati.canalblog.com

Conférence à Bordeaux

Vers le chaos ? Perspectives et alternatives à la crise.

BORDEAUX

ATHÉNÉE MUNICIPAL

 21 JUIN 2012  -  19 H

PAF: 5€

Michel Drac  /  Piero San Giorgio

« Deux auteurs nous offrent une analyse sur la crise et ses origines. Quelles alternatives sont désormais possible face à l’effondrement annoncé ? »